• Épuisée et en sueur
    Le souffle court
    Et les muscles qui font mal
    Je pense à toi

    À mon corps qui frémit sous tes caresses
    Mon dos qui se cambre
    Mes seins qui se tendent
    Mon regard qui te cherche
    Mes hanches qui ondulent
    Et vont à ta rencontre

    Je pense à tes baisers
    Ton souffle sur ma peau
    Tes mains qui me parcourent
    Ton sexe qui s'enfonce en moi

    J'oublie alors où je suis
    Je flotte dans l'espace
    J'oublie qui je suis
    Je ne suis que sensations

    J'oublie ce que je dois faire demain,
    Ou dans cinq minutes
    J'oublie ce que j'ai fait hier
    Ou que je n'ai pas fait
    Et tout mon être, corps et esprit
    Devient présent.

    Ce moment de présent que j'attends avec impatience.

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  •  

    J’aime cet endroit!  J’aime l’ambiance sensuelle et humide du bain de vapeur, du sauna sec, et des différents bains offerts par le spa.  Je m’y sens... sexy, et chaude... tous les sens en éveil.  Au début, j’étais sceptique, quand tu m’as dit que le meilleur moment pour profiter d’un spa c’était en hiver.  Maintenant je vois pourquoi.  Il fait peut-être -15 dehors, mais le froid qui pique ma peau lorsque je quitte un bain ne fait qu’accentuer le bien être que je ressens en me glissant dans le suivant.  Enveloppée par l’humidité omniprésente, bercée par les jets d’eau du bain à remous, encore ivre de la vapeur brûlante du bain turc, je me sens un peu lourde, comme si j’allais m’endormir.  Assise en face de toi, de l’autre côté du bain, je te regarde, les yeux mi-clos. J’admire la perfection de tes épaules, de tes bras, la solidité de ton corps, la couleur chaude de ta peau, où l’eau et la sueur forment de petites gouttelettes qui scintillent dans le soleil de l’après-midi.  J’ai soudain envie de me coller à toi, comme chaque fois que mon regard s’égare sur ton long corps de statue grecque.  Tu m’allume, tu sais?  Je prends feu quand je te regarde, quand je respire ton odeur...  Alors je m’approche, traverse le bain et me glisse à ta gauche.  Tu soulèves le bras pour me permettre d’appuyer la tête au creux de ton épaule, puis le redépose, m’attirant tout contre toi.  Tu sens bon.  Je pourrais me perdre dans ton odeur.  J’incline ma tête vers toi, soulevant le menton, approchant mon visage de ton cou, je te respire profondément.  J’ai fermé les yeux, et pourtant je sens que tu souris.  Un changement subtil dans ta respiration, peut-être... 

    J’ai envie de te goûter, et je dépose doucement les lèvres sur ton cou, juste sous l’os de ta mâchoire.  Je t’embrasse juste là, appuyant mes lèvres sur la rugosité de ta barbe naissante.  Puis encore une fois, appuyant un peu plus fort, un peu plus longtemps.  Les lèvres contre ta peau, je respire encore, m’abandonnant dans le moment.  Les remous de l’eau chaude me bercent, et je sens ta peau mouillée sous mes lèvres.  Je t’effleure timidement du bout de la langue, et ta peau goûte le sel.  Tu resserre ton bras autour de moi, ta main glisse sur mon ventre, sur ma hanche, le long de mes côtes...  Une longue caresse, une douce tendresse...

     Quand tes doigts effleurent la courbe de mon sein, à travers le bikini, j’ouvre brusquement les yeux et je laisse échapper un petit rire nerveux en regardant autour de nous.  Mais non, tout est calme.  En plein milieu de l’après-midi, en plein milieu de semaine, il n’y a personne, seulement le staff.  Et d’ailleurs, les remous de l’eau cachent un peu le mouvement de ta main, et c’est seulement en passant tout près que quelqu’un pourrait remarquer ce qui se passe.  Je me sens si bien, si confiante, et je n’ai envie que de retourner à mon état de langueur et de m’abandonner à mes sens.  Je referme les yeux et me laisse à nouveau aller tout contre toi.  Et je reprends bientôt ma rêverie, bercée par le son de l’eau, la moiteur de ta peau, et tes doigts qui reprennent leur parcours.  Je voudrais t’embrasser partout, lécher lentement chacune de ces goutelettes d’eau sur ta peau, et j’enfouis mon visage dans le creux de ton cou lorsque je sens ta main se refermer sur mon sein, la pointe dressée s’appuyant contre ta paume, à travers le tissus du bikini.  Tu presse un tout petit peu plus fort, et ma respiration se fait plus haletante.  J’arque un peu le dos, comme pour aller à la rencontre de ta main, comme pour y appuyer ma poitrine un peu plus fort, tout en essayant de rester discrète.  Je m’écarte un peu de toi, pour te laisser un accès plus facile à ma poitrine ainsi offerte.  Tu glisse tes doigts contre le tissus, grattant un peu sur la pointe de mon sein, et je n’ai qu’une envie, c’est de sentir tes mains directement sur ma peau, tes doigts jouer sur mon mamelon sans l’obstacle du bikini.  Mais c’est toujours à travers le tissus que tu t’attarde, que tu pince la pointe de mon sein presque distraitement, négligemment, prêt à retirer ta main afin de n’offrir presque rien de plus, à la vue d’un éventuel membre du staff qui passerait par là, qu’un couple d’amoureux blottis l’un contre l’autre, ma tête au creux te ton épaule, ton bras autour de moi, mon visage tourné vers ta poitrine, la joue posée contre toi.  D’accord, mon dos est peut-être un peu trop arqué, ma poitrine un peu trop offerte, ma respiration un peu trop haletante, mais qui le remarquerait?  D’ailleurs, personne ne passe, et après quelques délicieuses minutes de notre discret manège, tu t’enhardis.  Tu glisse ton bras droit sous mes genous, et me soulève pour m’asseoir sur toi, en travers de tes cuisses,  assise de côté, la tête toujours appuyée sur ton épaule.  Ta main droite caresse un moment mes cuisses, puis tes doigts caressent la bordure de ma culotte, juste sous le nombril, et descendent un peu.  Tu t’amuse à appuyer sur mon pubis, à travers mon costume de bain, juste au dessus de l’endroit où mes lèvres se dessinent.  Je retiens ma respiration, j’anticipe...  à peine un centimètre plus bas, se trouve ma petite perle, qui palpite sous les replis de mes lèvres, et c’est toujours à travers le tissus bleu que tu écarte ces lèvres et que tu trouve cette perle.  Je la sens pulser sous le sang qui y afflue, j’écarte un peu les cuisses, et j’étouffe un gémissement.  Sous mes fesses, je sens ta propre chair se gorger de sang, et je bouge un tout petit peu, m’appuyant plus fort contre cette chair soudain plus ferme.  Tes doigts bougent toujours entre mes cuisses, cherchant à me pénétrer à travers le tissu, et je résiste à l’envie de les écarter davantages.  Je résiste à l’envie de me retourner pour arquer mon dos contre ta poitrine, ma tête appuyée contre ton épaule et les jambes écartées de chaque côté de toi.  Je sais que dans cette position tu aurais une vue imprenable sur mon corps offert et totalement abandonné aux caresses que tu pourrais plus librement me prodiguer, je sais que je pourrais ainsi onduler mon bassin à la rencontre de tes doigts, mais ne serait-ce pas indécent, de justement m’offrir ainsi non-seulement à tes caresses et ta vue, mais aussi à la vue de quiconque ne ferait que passer à la fenêtre de la salle de repos?  Car les remous de l’eau, alors, ne laisseraient aucun doute sur la nature de ce qui s’y passe...

     Alors je reste sagement assise de côté, les jambes ensemble à ta droite, à peine écartées pour que ta main puisse y bouger un peu plus à l’aise.  Ton bras gauche se resserre autour de moi, tu étouffe un grondement sourd alors que des fesses je pousse et me tortilles sur ta masculinité, sur la fermeté incroyable de ce qui se trouve sous ton costume de bain.  Je me déplace un peu, juste un peu...  juste pour faire coincider ton sexe avec le mien, et nos deux costumes de bains deviennent les seuls obstacles qui pourraient t’empêcher de glisser en moi.  Tu glisse ta main sous moi et tes doigts se fraient un chemin entre ma peau et l’élastique du bikini.  Là, tu peux sentir mon désir de toi.  Tu peux sentir que l’eau du bain n’a rien à voir avec la chaleur glissante qui humidifie mon antre.  Je soulève la tête, pose mes lèvres sur les tiennes, et je t’embrasse à pleine bouche alors que tu plonge un doigt en moi, puis deux, te tortillant sous l’élastique du bikini.  Ta bouche contre la mienne étouffe mes gémissements maintenant plus prononcés, et je te sens si ferme et si dur sous mes cuisses!  J’ai de plus en plus chaud, et soudain ce n’est plus assez d’avoir tes doigts glissés clandestinement contre ma peau, dans les replis de mon antre.  Je m’écarte de toi, je m’arrache à toi avant que mon plaisir n’explose.  Je sais que tu n’es pas en état de sortir du bain, mais qu’à cela ne tienne.  Le froid mord ma peau alors que je me lève debout, et mes seins pointent sous le tissus, bien ronds, et dressés vers le ciel.  Je prends un moment pour reprendre mes esprits, je sors du bain, et te tend la main.  En tenant ta serviette devant toi, tu pourras faire les quelques pas qui nous séparent du bain glacé.  L’effet est immédiat.  Dans la froideur de l’hiver, l’eau mord dans ma peau et, je n’en doute pas, dans la tienne.  Encore quelques secondes, et tu seras parfaitement capable de marcher jusqu’au sauna.  Là derrière les portes closes, d’autres plaisirs chauds et humides nous attendent.....

     

     

     

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  • Tu le sais, souvent je me caresse, quand je pense à toi....
    Je me touche, je me fais jouir, je gémis et me tortille avec ton nom sur les lèvres, et ton image en tête.

    Je me lève tôt, et je prépare le terrain pour une bonne partie de la journée...  Je lis ou j'écris des trucs coquins, des histoires qui me mètent le corps à fleur de peau.  Des histoires qui font que j'ai les seins en feu et la chatte mouillée (et je mouille, je mouille!)

    Puis je fais mes activités de la journée.  Je me douche, je m'habille, en prenant garde de ne pas me toucher, de ne pas me satisfaire.  Je vais faire les courses, la vaisselle, j'accroche le linge sur la corde (en prenant soin d'y mettre bien en vue mes plus jolies culottes.  Et toute la journée, j'entretiens mon désir.  Je laisse vagabonder mes pensées, j'imagine tes mains sur mon corps, ton sexe dur, ta bouche..... 

    J'ai chaud, je n'y tiens plus!  Je retire mes vêtements, et je déambule nue dans l'appartement, malgré les fenêtres ouvertes.

    Dans la chambre, sur le lit, je m'installe confortablement.  Mes mains vagabondent sur mon corps, s'attardent sur mes seins, et j'imagine que ce sont tes mains.  Je pince mes mamelons, je les graffigne légèrement du bout des ongles, je les titilles de mes doigts, et une main descend doucement, lentement vers mon entre-jambes.  Je ne me touche que très lentement, effleurant mon sexe sur toute sa longueur, frôlant en alternance mon clitoris qui se dresse et l'entrée de mon vagin, allant de l'un à l'autre sans m'arrêter.  Mes mouvements sont lents et régulier à aucun moment je ne prolonge le toucher, ni d'un côté ni de l'autre.  Je ne veux pas jouir tout de suite... après avoir passé la journée dans un état d'excitation à peine supportable, ce serait dommage d'en finir trop vite.

    Après un moment, je retire ma main et continue plutôt de caresser mes seins, jouant avec mes mamelons, mais bientôt j'en veux encore.  Je prends mon jouet, celui que tu m'as offert, et je glisse le bout à l'entré de mon antre.  Pas très profondément, et por le moment sans vibration.  Je ne fait que l'entrer et le sortir, juste un peu, et plus je le bouge à l'intérieur de moi, plus je me mets à ruisseler.  Je pense à toi, je pense à cette fois où nous avons fait l'amour et où tu m'as fait jouir ainsi, seulement en entrant le bout de ton sexe en moi, puis ressortant tout à fait.  Ces simples aller-retours, jamais plus profond que le gland de ton sexe, mon bien vite fait exploser de plaisir sans besoin d'aucune autre stimulation.  Tu as aimé savoir que tu pouvais me faire jouir simplement avec ton sexe, sans même toucher mon clitoris.  C'est ce que je voudrais reproduire, en ce moment, en faisant aller le bout du jouet à l'intérieur de moi.

    Ce n'est pas pareil, ce n'est pas toi....  Ce n'est pas ta chair, à l'intérieur de moi, et j'ai vite besoin d'un extra.  J'appuie sur le bouton, et déclanche la vibration, à son plus bas.  Là, c'est mieux. 

    Je continue de faire aller et venir le jouet en moi.  Je voudrais garder le rythme lent, mais malgré moi j'accélère, malgré moi je vais un peu plus profondément, et c'est toi que j'imagine aller et venir ainsi.  Je te veux, oh! comme je te veux!  Je veux tes mains, ta bouche, je veux ton sexe!  Je veux parcourir ta peau de mes mains, t'embrasser, te sentir en moi!

    Bientôt, les yeux fermés et la tête pleine de toi, je sens mon plaisir monter, monter, l'orgasme poindre....  Pendant un moment, je songe à m'arrêter maintenant, reprendre mon souffle, mais j'ai passé le point de non retour.  J'enfonce le jouet en moi, et mes spasmes me font oublier où je suis.  Je jouis, encore et encore, je hurle mon plaisir pendant plusieurs secondes!

    Et finalement, je me détends, encore haletante.  Je ferme les yeux et je respire profondément.  Je me laisse aller à rêver encore un moment, imaginant que tu es là, que tu me vois, que tu souris tu plaisir que j'ai eu.  Plus tard, il sera bien temps de reprendre le cours normal de la journée...

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  •  

    J'ai le goût de te laisser  imaginer la suite, laisser ton esprit vagabonder sur ces images suggestives...  Peut-être me diras-tu ce que tu imagines, la fin que tu souhaiterais y voir?  Alors, il me fera plaisir de l'écrire pour toi....


    Je connais ton penchant pour les démonstrations coquines en public, et ce n’est pas la première fois que tu m’ordonnes de ne pas porter de sous-vêtements pour me présenter à notre rendez-vous.  « Une jupe  ou une robe, celle que tu veux, mais sans culotte », ont été cette fois-ci ta requête.  Ainsi, lorsque tu me voies arriver dans le restaurant, tu notes avec satisfaction que j’ai  opté pour  une jupe que tu affectionnes particulièrement.  Légère, pas trop courte, mais dont les volants et les jupons se soulèvent au moindre coup de vent (qui d’ailleurs, ne manque pas aujourd’hui).  Avec la jupe, je porte un chemisier rose pâle,  juste assez cintré pour bien laisser deviner la forme de mes petits seins.  De jolies sandales à talons hauts complètent l’ensemble.

    Le serveur est jeune et semble timide.  Je le laisse m'escorter jusqu’à la table où tu m’attends, sur la terrasse.  Comme à chacune de nos  « sorties », je me suis  laissée aller à fantasmer sur notre rencontre, essayant de deviner à l’avance les surprises qui m’attendent, et l’excitation me rend les joues plus roses (en fait, je les sens brûlantes) et les yeux plus brillants.  Au moment de m’asseoir, ma jupe se soulève insolemment et le serveur, qui a tiré ma chaise et la tient derrière moi, peut, le temps de quelques secondes, admirer mon derrière rebondi et ma peau veloutée.  Il rougit et toussote mais, nullement intimidée, je me  contente de lui faire un clin d’œil en souriant joliment, puis je reporte sur toi mon attention.

    Maintenant que je suis  juste en face de toi, tu peux voir que, bien que tu ne me l’aies pas demandé, j’ai omis de mettre un soutien-gorge.  En effet, durcis au contact du tissu légèrement rigide de mon chemisier, mes mamelons sont tout à fait visibles pour qui me porterait la moindre attention; ce que le serveur déjà émoustillé par le coup de vent inopiné ne manquera pas de faire.

    Nous discutons un moment de la pluie et du beau temps pendant que le serveur nous apporte les menus et des verres d’eau glacée.  Puis, lorsqu’il s’éloigne, tu pousse vers moi le petit sac de plastique qui jusque là attendait bien sagement sur le côté de la table.  « Va aux toilettes et enfile ça » me dis-tu, un étincelle dans le regard.  Je te jette  un coup d’œil inquisiteur, mais sans un mot je prends le petit sac, me lève, et m’éloigne en direction des toilettes.

    Dans l’intimité de la cabine, j’ouvre le sac et découvre à l’intérieur un petit objet noir et cylindrique, assez mince, long d’environ 5 cm, et dont l’une des extrémités se recourbe légèrement.  Également dans le sac, un papier plié en deux sur lequel tu as écrit: « tu sais où ça va ».  Je  souris, devinant ce qui se prépare puis j’insère en moi le jouet, qui somme toute se place tout seul, le bout incurvé s’appuyant presque tendrement sur mon point G.  L’objet est assez petit pour que je le sente à peine, mais je suis pleinement consciente de sa présence lorsque je retourne m’asseoir sur la terrasse.  À chacun de mes pas, j’ai l’impression que tous les clients me suivent des yeux.  C’est à la fois très embarrassant, et terriblement excitant.

    Lorsque je reviens près de toi, tu remarques mes joues plus rouges, ma respiration plus saccadée, et tu me regarde en souriant. 

    « Appuies-toi au dossier  et écarte les jambes, m’ordonnes-tu.  Remonte ta jupe sur le haut de tes cuisses.  Maintenant, sous aucun prétexte, tu ne dois fermer les jambes ou baisser ta jupe, je te l’interdit »

    Je m’exécute.  Le jeu est familier, même si auparavant nous le faisions sans accessoires.  Le dos appuyé au dossier, la poitrine offerte, les mains sagement posées sur la table, les cuisses ouvertes, la jupe remontée à la limite de la décence.  Rien de vulgaire, cependant.  Seul un œil attentif pourrait déceler notre manège.  Pour quiconque ne faisant que regarder distraitement, j’ai simplement un air un peu nonchalant. 

    Le serveur, cependant, ayant été témoin de l’absence  de petite culotte, n’est pas un observateur distrait, et nous le savons tous les deux. Ainsi, lorsqu’il s’approche pour prendre notre commande, j’ai un peu de mal à ne pas me redresser et fermer les jambes.  Je croise ton regard complice, et pour me donner de la contenance je tends  la main vers mon verre d’eau.  Tu mets nonchalamment la main dans ta poche et appuies sur le bouton de la petite télécommande qui y est dissimulée.  Ainsi, juste comme je soulève le verre d’eau, je sens une vibration sourde se répandre en moi, et la surprise me fait presque lâcher le verre.  J’échappe un peu d’eau glacée sur mes cuisses, et réprime un petit cri avant de le porter à mes lèvres.  Le serveur toussote, et je m’aperçois  que dans ma surprise et ma gêne, je ne l’ai pas entendu me demander ce que je souhaites manger.

    « Je te suggère le porc, ma chérie, il est délicieux »

    J’acquiesce et tu  commandes à ton tour.  Lorsque le serveur s’éloigne,  je laisse  échapper un soupir, et tu me dis.  « On s’est toujours contenté de te montrer de façon plutôt inoffensive non?  Cette fois-ci ce sera différent.  On ne partira pas d’ici tant que tu n’auras pas eu un orgasme.  À toi de voir si tu peux faire ça discrètement! »

     

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  • Tu m'attacherais sur la table, dans la cuisine. Un oreiller sous la tête,   les fesses atteignant le rebord de la table, nue et les jambes ouvertes, face à la fenêtre. 

    Tu oublierais de fermer les rideaux, et la lumière tamisée des chandelles permettrait aux voisin d'avoir un aperçu de ce qui se passerait.

    Tu me banderais les yeux, afin que je ne puisse prévoir ce que tu prépare et m'y objecter dans un élan de pudeur.  Ainsi, je serais à la merci de ton imagination et du regard des voisins dévorant des yeux ce que la lumière dansante des chandelles leur permettrait de voir. Ils ne verraient pas tout, dans la pénombre.

    Ils ne verraient pas le type de corde que tu utiliserais pour m'immobiliser, mais ils verraient que je ne peux bouger ni pour augmenter mon plaisir, ni pour m'y soustraire.

    Ils ne verraient pas les expressions de mon visage, ils ne verraient pas le plaisir crisper mes traits, mais ils devineraient ma bouche ouverte, et entendraient mes gémissements par la fenêtre ouverte.

    Tu te placerais derrière moi, au niveau de ma tête, et tu me caresserais doucement les cheveux, le cou, les épaules, tu glisserais les mains sur la rondeur des mes seins, puis tu pincerais mes mamelons.  Tu tirerais doucement dessus, les roulant entre tes doigts, et pendant de longues minutes, ce serait ton seul toucher. 

    Dehors, ils ne distingueraient pas que mon sexe s'inonderait à ce seul toucher, ils ne le verraient pas devenir luisant et chaud, mais ils pourraient le deviner en voyant ma poitrine tenter de se soulever, mon dos se cambrer, et mes hanches onduler sur la table.

    Tu t'arrêterais soudainement, reculerais d'un pas, et m'observerais alors que de frustration je tenterais de me tortiller sur la table. Partagée entre la pudeur et l'excitation, je tenterais de calmer mes ardeurs, de censurer mon désir, mais ce serait peine perdue.  Les voisins, dehors, ne verraient pas cette lutte qui se mènerait entre ma tête et mon corps, ils ne verraient qu'une fille qui s'offre sans pudeur, une fille qui en veut plus.

    Tu te placerais à côté de la table, pour ne pas obstruer la vue, et tu caresserais l'intérieur de mes cuisses, remontant doucement des genoux jusqu'à ma fente humide, que tu éviterais soigneusement.  Puis, tu caresserais mes grandes lèvres uniquement, de chaque côté de mon antre, et ce serait presque un massage, une douce pression des doigts. 

    Les voisins, dehors, ne verraient pas le détail de ce que tu fais.  Ils ne verraient que ta main s'agiter entre mes jambes, et mes hanches se soulever à ta rencontre.  Le reste serait notre secret, juste pour toi et moi.  Ainsi, ils ne distinguerait pas quand tu passerais des grandes lèvres aux petites, les pinçant et les étirant gentiment, les roulant entre les doigts comme tu faisais plus tôt avec le bout de mes seins.  Ils ne verraient pas qu'ainsi, et évitant de toucher à la fois la perle à la jonction des petites lèvres, et le tunnel humide qu'elles encadrent, tu me mènerais au bord de l'orgasme.

    Puis, alors que je serais tout près, tout près, tu cesserais à nouveau et t'écarterais de moi.  Je saurais le plaisir infini que tu prendrais alors à me regarder ainsi, les chevilles et les poignets attachés aux pattes de la table, impuissante à me soulager, haletante et éperdue.  Je saurais à quel point tu aimes me voir devenir l'expression même du désir et de l'excitation.  Je saurais, et j'oublierais ma pudeur et ma gêne d'être ainsi exhibée.  Je gémirais, le sexe ruisselant et palpitant, je cambrerais le dos sans retenue, et je te supplierais de revenir.  Les voisins, dehors, seraient témoins de l'étendue de mon désespoir.  Peut-être, déjà dur et tendu, peut-être te caresserais-tu, à quelques pas de moi, presque distraitement, captivé par le spectacle de mon corps offert et suppliant.

    Lorsque tu reviendrais auprès de moi, tu retournerais la table de façon à ce que placé entre mes jambes tu sois face à la fenêtre.  Tu placerais l'oreiller sous mes épaules, pour que ma tête ainsi penchée en arrière offre aux voisin le spectacle de mon visage.  Puis, debout entre mes jambes, tu entrerais lentement en moi.  Tu ferais très doucement, très lentement, des va et vien au plus profond de moi, plongeant jusqu'à la garde, puis ressortant au complet.  Les mains appuyées sur la table, tu ne me toucherais pas, et ma seule sensation serait ton sexe dur qui entre en moi et en ressort d'un rythme régulier, infatigable, sans merci.  Tu ressortirais à nouveau et t'écarterais juste avant que mon plaisir n'atteigne son sommet; et cette fois, à la vue de mes hanches continuant de se soulever et d'onduler, de mon sexe inondé, reluisant de mes liqueurs, au son de mes gémissements et de mes soupirs, tu deviendrais fou.  Tu plongerais violemment en moi, les mains aggripées à mes épaules.  Tu ne penserais plus qu'à ton plaisir, le mien devenant accessoire.  Tu me défoncerais, m'empalerais de part en part, de plus en plus fort, de plus en plus violemment.  Ma tête arquée en arrière cognerait sur la table à chaque impact, à chaque assault.  Et je hurlerais, lorsque mon orgasme se joindrait au tien, pour ton plaisir et celui des voisins, dehors.....

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