• Exhibition

    Tu m'attacherais sur la table, dans la cuisine. Un oreiller sous la tête,   les fesses atteignant le rebord de la table, nue et les jambes ouvertes, face à la fenêtre. 

    Tu oublierais de fermer les rideaux, et la lumière tamisée des chandelles permettrait aux voisin d'avoir un aperçu de ce qui se passerait.

    Tu me banderais les yeux, afin que je ne puisse prévoir ce que tu prépare et m'y objecter dans un élan de pudeur.  Ainsi, je serais à la merci de ton imagination et du regard des voisins dévorant des yeux ce que la lumière dansante des chandelles leur permettrait de voir. Ils ne verraient pas tout, dans la pénombre.

    Ils ne verraient pas le type de corde que tu utiliserais pour m'immobiliser, mais ils verraient que je ne peux bouger ni pour augmenter mon plaisir, ni pour m'y soustraire.

    Ils ne verraient pas les expressions de mon visage, ils ne verraient pas le plaisir crisper mes traits, mais ils devineraient ma bouche ouverte, et entendraient mes gémissements par la fenêtre ouverte.

    Tu te placerais derrière moi, au niveau de ma tête, et tu me caresserais doucement les cheveux, le cou, les épaules, tu glisserais les mains sur la rondeur des mes seins, puis tu pincerais mes mamelons.  Tu tirerais doucement dessus, les roulant entre tes doigts, et pendant de longues minutes, ce serait ton seul toucher. 

    Dehors, ils ne distingueraient pas que mon sexe s'inonderait à ce seul toucher, ils ne le verraient pas devenir luisant et chaud, mais ils pourraient le deviner en voyant ma poitrine tenter de se soulever, mon dos se cambrer, et mes hanches onduler sur la table.

    Tu t'arrêterais soudainement, reculerais d'un pas, et m'observerais alors que de frustration je tenterais de me tortiller sur la table. Partagée entre la pudeur et l'excitation, je tenterais de calmer mes ardeurs, de censurer mon désir, mais ce serait peine perdue.  Les voisins, dehors, ne verraient pas cette lutte qui se mènerait entre ma tête et mon corps, ils ne verraient qu'une fille qui s'offre sans pudeur, une fille qui en veut plus.

    Tu te placerais à côté de la table, pour ne pas obstruer la vue, et tu caresserais l'intérieur de mes cuisses, remontant doucement des genoux jusqu'à ma fente humide, que tu éviterais soigneusement.  Puis, tu caresserais mes grandes lèvres uniquement, de chaque côté de mon antre, et ce serait presque un massage, une douce pression des doigts. 

    Les voisins, dehors, ne verraient pas le détail de ce que tu fais.  Ils ne verraient que ta main s'agiter entre mes jambes, et mes hanches se soulever à ta rencontre.  Le reste serait notre secret, juste pour toi et moi.  Ainsi, ils ne distinguerait pas quand tu passerais des grandes lèvres aux petites, les pinçant et les étirant gentiment, les roulant entre les doigts comme tu faisais plus tôt avec le bout de mes seins.  Ils ne verraient pas qu'ainsi, et évitant de toucher à la fois la perle à la jonction des petites lèvres, et le tunnel humide qu'elles encadrent, tu me mènerais au bord de l'orgasme.

    Puis, alors que je serais tout près, tout près, tu cesserais à nouveau et t'écarterais de moi.  Je saurais le plaisir infini que tu prendrais alors à me regarder ainsi, les chevilles et les poignets attachés aux pattes de la table, impuissante à me soulager, haletante et éperdue.  Je saurais à quel point tu aimes me voir devenir l'expression même du désir et de l'excitation.  Je saurais, et j'oublierais ma pudeur et ma gêne d'être ainsi exhibée.  Je gémirais, le sexe ruisselant et palpitant, je cambrerais le dos sans retenue, et je te supplierais de revenir.  Les voisins, dehors, seraient témoins de l'étendue de mon désespoir.  Peut-être, déjà dur et tendu, peut-être te caresserais-tu, à quelques pas de moi, presque distraitement, captivé par le spectacle de mon corps offert et suppliant.

    Lorsque tu reviendrais auprès de moi, tu retournerais la table de façon à ce que placé entre mes jambes tu sois face à la fenêtre.  Tu placerais l'oreiller sous mes épaules, pour que ma tête ainsi penchée en arrière offre aux voisin le spectacle de mon visage.  Puis, debout entre mes jambes, tu entrerais lentement en moi.  Tu ferais très doucement, très lentement, des va et vien au plus profond de moi, plongeant jusqu'à la garde, puis ressortant au complet.  Les mains appuyées sur la table, tu ne me toucherais pas, et ma seule sensation serait ton sexe dur qui entre en moi et en ressort d'un rythme régulier, infatigable, sans merci.  Tu ressortirais à nouveau et t'écarterais juste avant que mon plaisir n'atteigne son sommet; et cette fois, à la vue de mes hanches continuant de se soulever et d'onduler, de mon sexe inondé, reluisant de mes liqueurs, au son de mes gémissements et de mes soupirs, tu deviendrais fou.  Tu plongerais violemment en moi, les mains aggripées à mes épaules.  Tu ne penserais plus qu'à ton plaisir, le mien devenant accessoire.  Tu me défoncerais, m'empalerais de part en part, de plus en plus fort, de plus en plus violemment.  Ma tête arquée en arrière cognerait sur la table à chaque impact, à chaque assault.  Et je hurlerais, lorsque mon orgasme se joindrait au tien, pour ton plaisir et celui des voisins, dehors.....

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