• Jeux d'eau

     

    J’aime cet endroit!  J’aime l’ambiance sensuelle et humide du bain de vapeur, du sauna sec, et des différents bains offerts par le spa.  Je m’y sens... sexy, et chaude... tous les sens en éveil.  Au début, j’étais sceptique, quand tu m’as dit que le meilleur moment pour profiter d’un spa c’était en hiver.  Maintenant je vois pourquoi.  Il fait peut-être -15 dehors, mais le froid qui pique ma peau lorsque je quitte un bain ne fait qu’accentuer le bien être que je ressens en me glissant dans le suivant.  Enveloppée par l’humidité omniprésente, bercée par les jets d’eau du bain à remous, encore ivre de la vapeur brûlante du bain turc, je me sens un peu lourde, comme si j’allais m’endormir.  Assise en face de toi, de l’autre côté du bain, je te regarde, les yeux mi-clos. J’admire la perfection de tes épaules, de tes bras, la solidité de ton corps, la couleur chaude de ta peau, où l’eau et la sueur forment de petites gouttelettes qui scintillent dans le soleil de l’après-midi.  J’ai soudain envie de me coller à toi, comme chaque fois que mon regard s’égare sur ton long corps de statue grecque.  Tu m’allume, tu sais?  Je prends feu quand je te regarde, quand je respire ton odeur...  Alors je m’approche, traverse le bain et me glisse à ta gauche.  Tu soulèves le bras pour me permettre d’appuyer la tête au creux de ton épaule, puis le redépose, m’attirant tout contre toi.  Tu sens bon.  Je pourrais me perdre dans ton odeur.  J’incline ma tête vers toi, soulevant le menton, approchant mon visage de ton cou, je te respire profondément.  J’ai fermé les yeux, et pourtant je sens que tu souris.  Un changement subtil dans ta respiration, peut-être... 

    J’ai envie de te goûter, et je dépose doucement les lèvres sur ton cou, juste sous l’os de ta mâchoire.  Je t’embrasse juste là, appuyant mes lèvres sur la rugosité de ta barbe naissante.  Puis encore une fois, appuyant un peu plus fort, un peu plus longtemps.  Les lèvres contre ta peau, je respire encore, m’abandonnant dans le moment.  Les remous de l’eau chaude me bercent, et je sens ta peau mouillée sous mes lèvres.  Je t’effleure timidement du bout de la langue, et ta peau goûte le sel.  Tu resserre ton bras autour de moi, ta main glisse sur mon ventre, sur ma hanche, le long de mes côtes...  Une longue caresse, une douce tendresse...

     Quand tes doigts effleurent la courbe de mon sein, à travers le bikini, j’ouvre brusquement les yeux et je laisse échapper un petit rire nerveux en regardant autour de nous.  Mais non, tout est calme.  En plein milieu de l’après-midi, en plein milieu de semaine, il n’y a personne, seulement le staff.  Et d’ailleurs, les remous de l’eau cachent un peu le mouvement de ta main, et c’est seulement en passant tout près que quelqu’un pourrait remarquer ce qui se passe.  Je me sens si bien, si confiante, et je n’ai envie que de retourner à mon état de langueur et de m’abandonner à mes sens.  Je referme les yeux et me laisse à nouveau aller tout contre toi.  Et je reprends bientôt ma rêverie, bercée par le son de l’eau, la moiteur de ta peau, et tes doigts qui reprennent leur parcours.  Je voudrais t’embrasser partout, lécher lentement chacune de ces goutelettes d’eau sur ta peau, et j’enfouis mon visage dans le creux de ton cou lorsque je sens ta main se refermer sur mon sein, la pointe dressée s’appuyant contre ta paume, à travers le tissus du bikini.  Tu presse un tout petit peu plus fort, et ma respiration se fait plus haletante.  J’arque un peu le dos, comme pour aller à la rencontre de ta main, comme pour y appuyer ma poitrine un peu plus fort, tout en essayant de rester discrète.  Je m’écarte un peu de toi, pour te laisser un accès plus facile à ma poitrine ainsi offerte.  Tu glisse tes doigts contre le tissus, grattant un peu sur la pointe de mon sein, et je n’ai qu’une envie, c’est de sentir tes mains directement sur ma peau, tes doigts jouer sur mon mamelon sans l’obstacle du bikini.  Mais c’est toujours à travers le tissus que tu t’attarde, que tu pince la pointe de mon sein presque distraitement, négligemment, prêt à retirer ta main afin de n’offrir presque rien de plus, à la vue d’un éventuel membre du staff qui passerait par là, qu’un couple d’amoureux blottis l’un contre l’autre, ma tête au creux te ton épaule, ton bras autour de moi, mon visage tourné vers ta poitrine, la joue posée contre toi.  D’accord, mon dos est peut-être un peu trop arqué, ma poitrine un peu trop offerte, ma respiration un peu trop haletante, mais qui le remarquerait?  D’ailleurs, personne ne passe, et après quelques délicieuses minutes de notre discret manège, tu t’enhardis.  Tu glisse ton bras droit sous mes genous, et me soulève pour m’asseoir sur toi, en travers de tes cuisses,  assise de côté, la tête toujours appuyée sur ton épaule.  Ta main droite caresse un moment mes cuisses, puis tes doigts caressent la bordure de ma culotte, juste sous le nombril, et descendent un peu.  Tu t’amuse à appuyer sur mon pubis, à travers mon costume de bain, juste au dessus de l’endroit où mes lèvres se dessinent.  Je retiens ma respiration, j’anticipe...  à peine un centimètre plus bas, se trouve ma petite perle, qui palpite sous les replis de mes lèvres, et c’est toujours à travers le tissus bleu que tu écarte ces lèvres et que tu trouve cette perle.  Je la sens pulser sous le sang qui y afflue, j’écarte un peu les cuisses, et j’étouffe un gémissement.  Sous mes fesses, je sens ta propre chair se gorger de sang, et je bouge un tout petit peu, m’appuyant plus fort contre cette chair soudain plus ferme.  Tes doigts bougent toujours entre mes cuisses, cherchant à me pénétrer à travers le tissu, et je résiste à l’envie de les écarter davantages.  Je résiste à l’envie de me retourner pour arquer mon dos contre ta poitrine, ma tête appuyée contre ton épaule et les jambes écartées de chaque côté de toi.  Je sais que dans cette position tu aurais une vue imprenable sur mon corps offert et totalement abandonné aux caresses que tu pourrais plus librement me prodiguer, je sais que je pourrais ainsi onduler mon bassin à la rencontre de tes doigts, mais ne serait-ce pas indécent, de justement m’offrir ainsi non-seulement à tes caresses et ta vue, mais aussi à la vue de quiconque ne ferait que passer à la fenêtre de la salle de repos?  Car les remous de l’eau, alors, ne laisseraient aucun doute sur la nature de ce qui s’y passe...

     Alors je reste sagement assise de côté, les jambes ensemble à ta droite, à peine écartées pour que ta main puisse y bouger un peu plus à l’aise.  Ton bras gauche se resserre autour de moi, tu étouffe un grondement sourd alors que des fesses je pousse et me tortilles sur ta masculinité, sur la fermeté incroyable de ce qui se trouve sous ton costume de bain.  Je me déplace un peu, juste un peu...  juste pour faire coincider ton sexe avec le mien, et nos deux costumes de bains deviennent les seuls obstacles qui pourraient t’empêcher de glisser en moi.  Tu glisse ta main sous moi et tes doigts se fraient un chemin entre ma peau et l’élastique du bikini.  Là, tu peux sentir mon désir de toi.  Tu peux sentir que l’eau du bain n’a rien à voir avec la chaleur glissante qui humidifie mon antre.  Je soulève la tête, pose mes lèvres sur les tiennes, et je t’embrasse à pleine bouche alors que tu plonge un doigt en moi, puis deux, te tortillant sous l’élastique du bikini.  Ta bouche contre la mienne étouffe mes gémissements maintenant plus prononcés, et je te sens si ferme et si dur sous mes cuisses!  J’ai de plus en plus chaud, et soudain ce n’est plus assez d’avoir tes doigts glissés clandestinement contre ma peau, dans les replis de mon antre.  Je m’écarte de toi, je m’arrache à toi avant que mon plaisir n’explose.  Je sais que tu n’es pas en état de sortir du bain, mais qu’à cela ne tienne.  Le froid mord ma peau alors que je me lève debout, et mes seins pointent sous le tissus, bien ronds, et dressés vers le ciel.  Je prends un moment pour reprendre mes esprits, je sors du bain, et te tend la main.  En tenant ta serviette devant toi, tu pourras faire les quelques pas qui nous séparent du bain glacé.  L’effet est immédiat.  Dans la froideur de l’hiver, l’eau mord dans ma peau et, je n’en doute pas, dans la tienne.  Encore quelques secondes, et tu seras parfaitement capable de marcher jusqu’au sauna.  Là derrière les portes closes, d’autres plaisirs chauds et humides nous attendent.....

     

     

     

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